Le PTB a mené campagne sur des thèmes comme le logement abordable et les taxes injustes. Nous avons dénoncé l’injustice que représente la taxe poubelle. Elle a augmenté de 30 % à Namur sous la dernière législature, alors qu’on paie déjà des impôts dessus et qu’on repaie derrière les sacs poubelles. C’est une victoire politique pour nous d’avoir imposé ce débat d’une fiscalité communale plus juste. Nous avons aussi fait campagne sur la difficulté croissante des Namurois de trouver un logement à prix raisonnable. Les projets de la majorité de faire construire des appartements de luxe à 750 000 € partout en pleine crise du logement amplifient le problème au lieu de le résoudre. C’est pour dénoncer l’augmentation des taxes et les prix de l’immobilier qui grimpent qu’une partie des Namurois se sont tournés vers le PTB. C’est sans doute aussi ce qui explique que nous sommes le seul parti de gauche qui progresse. Nous sommes partis de la préoccupation des travailleurs et des ménages concernant le pouvoir d’achat et la défense des services publics, et n’avons pas transigé en échange d’un poste d’échevin.
Le PTB s’était fixé comme ambition de progresser à Namur-Capitale, et c’est chose faite. Nous progressons modestement, mais ces 1000 voix et ce siège supplémentaires sont de bonne augure. Nous nous sommes renforcés à Namur avec 4 élus de la classe travailleuse et de la jeunesse, face à cette politique libérale qui va continuer avec le MR et les Engagés, probablement dès demain avec des attaques sur les services publics et des hausses de taxes communales. Après tout, l’année finit dans 3 mois et Maxime Prévot doit trouver encore 23 millions pour boucler son budget ! Nous poursuivrons le bon travail effectué ces 6 dernières années et défendrons le pouvoir d’achat et le droit au logement des Namurois. Pas de nouvelles taxes sur le dos des ménages et des travailleurs sous couvert de crise budgétaire.