Les 10 mesures du PTB pour changer Namur
11 septembre 2024
Le parti de gauche a sorti ce lundi ses listes pour les élections du 13 octobre à Namur. Une liste complète de 47 candidats et candidates, de tous âges, de tous horizons, de tous les quartiers et villages, qui représente la diversité de la classe travailleuse, des petits indépendants et de la jeunesse de Namur. “50 millions pour des travaux bling-bling mais ils ont fermé une piscine, une école et il ne reste que trois fois rien pour embellir nos quartiers. Ça doit cesser. Le PTB présente une liste forte, résolument du côté des gens et de leurs besoins”.
« C’est une vraie fierté de présenter la liste complète des 47 candidats du PTB pour les élections communales de Namur » annonce Robin Bruyère, tête de liste PTB pour Namur. « Je voudrais commencer par présenter les quatre visages du PTB pour ces élections locales, les 4 premiers de liste. En 4ème position, Véronique Léonard, 47 ans, travailleuse sociale qui habite Saint-Servais. Puis Amadéo Simon, 24 ans, étudiant en sciences du travail qui vit dans le centre-ville. Farah Jacquet, récemment élue députée fédérale, 39 ans, qui habite à Salzinnes. Et moi-même, Robin Bruyère, 31 ans, agent SNCB à la gare de Namur et habitant dans le quartier d’Amée à Jambes. Le PTB veut envoyer des jeunes et des travailleurs au conseil, et pas que des politiciens professionnels. Des gens de terrain qui vont amener aussi la réalité sociale dans la politique communale » avance le candidat tête de liste.
« Mais notre liste ne se limite pas à ces quatre personnes. C’est une liste qui représente toute la diversité de Namur, et évidemment la liste avec le plus de travailleurs et d’ouvriers parmi les différents partis qui se présentent. Conducteurs de bus, mécaniciens, aide-soignants, ouvriers de production, travailleurs de la SNCB, du SPW, petits indépendants, employés, professeurs, éducateurs… La liste est longue » se félicite Robin Bruyère. « Des gens qui font tourner la société mais qu’on entend trop peu en politique, même au niveau communal » déplore le porte-parole du PTB.
« C’est avec cette équipe que nous allons mener campagne. Il faut arrêter de dépenser des dizaines de millions d’euros en travaux bling-bling et après dire aux Namurois qu’il n’y a pas d’argent pour les piscines, les écoles, les maisons de jeunes, pour engager des policiers de proximité, pour du logement pour tous » poursuit Robin Bruyère. “Namur est devenue la capitale du sans-abrisme avec plus de 1000 sans-abris sur le territoire. La crise sociale est bien là, les taxes communales sont au plafond maximal, la taxe poubelle augmente, les repas scolaires, la garderie. Stop. Ce n’est pas les millions du téléphérique ou les travaux du piétonnier qui donnent un toit aux gens et ça ne résout pas l’explosion de la pauvreté” dénonce le conseiller communal PTB.
« Nous défendons un plan simple et concret: 10 mesures pour changer Namur. Des mesures pour une fiscalité plus juste, résoudre les problèmes de mobilité, de sécurité, de logement et de pouvoir d’achat des Namurois” explique Robin Bruyère, avant de développer. “Notre priorité et notre proposition phare est un tax shift social. Nous voulons prendre 5 millions d’euros par an dans les poches des grandes entreprises, des banques et des multinationales installées sur le territoire namurois et ainsi alléger la pression sur les travailleurs. Car si la crise sociale frappe de plein fouet de nombreuses familles sur notre territoire, c’est aussi à cause des choix politique de la majorité Engagés-Ecolo-MR qui a dépensé sans compter d’un côté, a diminué les services publics de l’autre, et comblé le trou budgétaire au milieu par une pression fiscale renforcée sur le dos des 99% des Namurois” conclut Robin Bruyère.
Les 10 mesures du PTB pour changer Namur
Pouvoir d’achat et fiscalité |
Un tax shift social de 5 millions d’euros de la poche des grandes entreprises vers les ménages et les petits commerçants. Ex: rendre les sacs poubelles gratuits et supprimer la taxe égouts rapportent 100€/an dans la poche des ménages. On veut aussi rendre les repas scolaires et les garderies gratuites. Cela constitue une ristourne fiscale de 5 millions d’euros pour les habitants. En parallèle, augmenter la taxe sur les banques et assurances, sur les grandes surfaces de bureaux, sur les entreprises de la grande distribution et sur les immeubles inoccupés de multipropriétaires. Cela représente un effort fiscal de 5 millions d’euros pour ces acteurs. |
Supprimer 2 postes d'échevins et diviser par deux le salaire des échevins et du bourgmestre. Avec les 350 000€/an d'économies réalisées, garantir la gratuité des repas scolaires dans toutes les écoles communales. |
Logement |
Répondre à la demande de logements en construisant 100 logements à prix abordable par an (dont des kots étudiants). Des logements à l’achat et à la location. |
Mobilité |
Augmenter les fréquences de bus et étendre les horaires pour avoir des bus la nuit et le week-end pour revenir en sécurité du centre ville. |
Rendre gratuites 1000 places de parking supplémentaires en ville et à ses abords. |
Sécurité |
Investir 1 million d’euros supplémentaire pour une présence renforcée de patrouilles de police de proximité au centre-ville. |
Reprendre en main le parc Léopold, notamment avec l’installation d'un terrain de mini-foot, une maison de jeunes, une présence permanente d'agents de la paix et une rénovation des parterres et des arbres avec entretien régulier. |
Politique d'aménagement du territoire |
Construire un skatepark, un terrain de mini-foot et un espace de street workout dans le centre-ville. Doter chaque quartier d'au moins un espace public pour pratiquer du sport. |
Bloquer les permis pour de nouveaux complexes de logements de luxe jusqu’à nouvel ordre. Ces logements à 900 000€ font grimper les prix de l’immobilier dans nos quartiers et ne répondent pas au besoin de logements à prix abordables. |
Investir dans les infrastructures dont les Namurois ont besoin et qui ferment peu à peu sous l'ère Prévôt. Nous construirons une nouvelle piscine publique, une école communale et au moins une crèche publique. Nous ouvrirons une maison de jeunes dans chaque quartier. |