« En octobre, on fait entrer la voix des travailleurs dans le conseil communal namurois pour la première fois ! »
Deux syndicalistes, candidates du PTB à Namur pour les communales du 14 octobre, ont ouvert la soirée.
Ode Baivier, infirmière : « La pauvreté explose à Namur. Je croise des gens dans la rue... avec qui j'ai fait mes études secondaires... (...) C'est une question de choix : de quoi a-t-on le plus besoin à Namur ?
De plus de crèches, par exemple, ou d'un téléphérique que les Namurois vont payer 600 000 euros chaque année durant 30 ans ? » Farah Jacquet, cheminote : « C'est important de se syndiquer, de se regrouper entre travailleurs pour se battre. »
Thierry Warmoes, tête de liste et président local du PTB Namur, a ensuite pris la parole : « Pendant que les autres partis partaient à la chasse aux candidats, nous faisions notre programme basé sur une enquête remplie par 1040 Namurois. (...) En octobre, on fait entrer la voix des travailleurs dans le conseil communal namurois pour la première fois !
Enfin, Raoul Hedebouw, porte-parole national et député fédéral du PTB, a enchainé : « Namur est importante pour le PTB. Notre objectif pour 2018 est de faire sortir le PTB des villes industrielles où nous sommes bien implantés et de toucher de nouveaux lieux. C'est important car la classe ouvrière s'est beaucoup diversifiée ces dernières années.
Dans 10 jours, nous allons assister à l'entrée du PTB dans beaucoup de nouvelles villes. » (...) « Le PTB grandit et là haut, ils ont les chocottes. Au Parlement, ils ne rigolent pas. Au gouvernement non plus. Le ministre des Pensions, Bacquelaine, il sait que ses réformes sont dégoutantes et que la population ne les accepte pas. » (...) « On dit que le PTB ne veut pas participer au pouvoir. On n'a jamais dit ça. On veut participer au pouvoir, mais pour appliquer des politiques de gauche. Des compromis oui, des compromissions non. Mais pour aller au pouvoir, nous avons quelques principes. Pas d'austérité. Investir dans du logement public. Appliquer une vraie éthique en politique. Vous savez que tous les architectes de l'affaire Publifin sont toujours là ? Elle est où l'éthique là ? » (...) « On a une promesse : mobiliser le peuple. Ce n'est qu'en s'organisant et en se mobilisant que le peuple a arraché la journée des 8h, la Sécu, etc. Dans cette société qui ressemble au jeu télévisé « Le maillon faible », on veut rassembler et pas diviser. On a besoin de se voir. D'échanger. Et venez le faire dans les groupes de base du PTB. Ce n'est qu'en étant organisés qu'on arrivera à gagner ! » (...) « Et, alors qu'il reste quelques jours de campagne, notre message est : il faudra arracher chaque voix, une par une, partout.
Comme cela, le 14 octobre au soir, le monde du travail aura la fierté de voir ses représentants entrer dans les conseils communaux à Namur, à Bruxelles, à Gand, à Visé... Partout ! »
Il est encore temps d'aider les travailleurs à entrer au conseil communal : https://namur.ptb.be/agir
Le 14 octobre, le PTB va #ReconquérirLaVille. A Namur aussi.