Après avoir mené une campagne phénoménale et sociale, le PTB confirme sa progression partout dans le pays. La gauche authentique envoie ainsi son premier élu fédéral depuis la Flandre et fait son entrée dans le parlement flamand et le parlement européen. Retrouvez les résultats obtenus par le PTB aux élections ici.
Réaction de Raoul Hedebouw :
Raoul Hedebouw a réagi aux résultats électoraux du 26 mai : « Il y a eu une percée rouge vive majeure ce 26 mai. Nous avons besoin d'une véritable rupture pour une justice sociale et fiscale. C'est un signal important pour tous les partis traditionnels. Mais que voit-on ? Aucun ne se remet actuellement en question. »
Les résultats
Sur base des chiffres qui sont actuellement en notre possession (le 26 mai à minuit), le PTB obtient les résultats suivants :
Parlement fédéral : 12 élus.
Parlement bruxellois : 10 élus du côté francophone + 1 élu du côté néerlandophone.
Parlement flamand : 4 élus.
Parlement wallon : 10 élus.
Par ailleurs, il est maintenant sûr que Marc Botenga sera le premier élu européen du PTB. La gauche qui pique rentre donc au parlement européen.
Les résultats complets obtenus par le parti sont consultables ici : www.ptb.be/resultats2019
Réaction de Marc Botenga, premier élu européen du PTB
Pour la première fois de son histoire, le PTB enverra un élu au Parlement européen : Marc Botenga. Celui-ci a félicité tous ceux qui ont « amené la gauche qui pique partout, dans les entreprises, dans les quartiers, ... »
« Maintenant, nous avons une locomotive de gauche qui pourra faire bouger les lignes aussi au niveau européen. La gauche authentique sera bien nécessaire pour offrir une alternative à l'extrême-droite et aux politiques de Macron ou de Merkel qui ouvre la voie à l'extrême-droite avec leur Europe de la concurrence, de l'austérité et du fric. »
Réaction de Peter Mertens, président national du PTB et... nouveau député fédéral anversois
« Chers amis, chers camarades,
Vous avez devant vous un président de parti national heureux ! Nous avançons dans tout le pays. En Wallonie, et à Bruxelles, et en Flandre,
dans les trois régions du pays, camarades. Nous passons de deux à au moins sept élus.
« Celui qui se bat peut perdre. Celui qui ne se bat pas a déjà perdu », a dit Bertolt Brecht. Nous nous sommes battus. Personne ne peut le nier. Comme David contre Goliath.
Des gens bien payés ont dit que Goliath gagnerait. Ils ont dit qu’ils enterreraient David. Ils ont dit qu’en Flandre, cela ne le ferait pas. Eh bien, non. Nous sommes David. Nous nous sommes battus. Et nous avons gagné camarades !
Pour la première fois, nous envoyons également des députés de la gauche authentique au Parlement à partir de la Flandre. Pour construire, avec Raoul Hedebouw et tant d’autres, un groupe parlementaire national fort de députés de la gauche authentique qui se feront entendre plus fort que jamais.
On a dit qu’on pouvait le faire. Eh bien, on l’a fait !
Nous visions un siège pour la Chambre d’Anvers. Nous rêvions d’un deuxième siège, pour Jos. Nous avons trois sièges.
Nous sommes un parti national, et je suis évidemment extrêmement fier des résultats obtenus par ce parti dans tout le pays.
Merci la Wallonie, merci Bruxelles, merci le reste de la Flandre.
Si nous gagnons aujourd’hui, nous gagnons ensemble camarades.
Au Nord du pays, il y a deux partis qui avancent dans cette élection. Un parti qui a reçu beaucoup d’attention dans les médias et un parti qui en a reçu beaucoup moins.
Le Vlaams Belang progresse. Et le PTB avance. Le Vlaams Belang a reçu 50 fois plus d’attention médiatique que le PTB. En fait, vous devriez multiplier les votes du PTB par cinquante.
Nous sommes ici pour mener une opposition sociale phénoménale.
Maintenant plus que jamais, « ils ont les chocottes », a dit Raoul Hedebouw.
Ils n’ont encore rien vu.
Aujourd’hui, tous les partis traditionnels reculent. Et oui, c’est un signal clair. Contre le fait de travailler plus longtemps. Contre l’inégalité et la pauvreté. Contre les politiciens qui se servent, au lieu de servir le peuple.
Si, pendant cette campagne électorale, on a parlé d’une pension net de 1 500 euros, s’il a été question d’une réduction de la TVA sur l’énergie à 6 %, si on a parlé de pauvreté, de soins de santé gratuits, c’est parce que le PTB a mis ces questions à l’ordre du jour.
Nous sommes déjà la locomotive de la gauche, nous mettons déjà les questions sociales à l’ordre du jour. C’est ce qu’on va continuer à faire.
Cette fois-ci, pas seulement avec deux députés, Raoul Hedebouw et Marco Van Hees, mais cette fois, avec au moins sept députés.
Avec au moins sept parlementaires des trois Régions du pays : de Wallonie, de Bruxelles, de Flandre.
Bart De Wever veut sortir les plats mal cuits du frigo communautaire, il veut bloquer le pays pendant des centaines de jours par une vente aux enchères communautaire.
Non, Bart De Wever. Notre sécurité sociale est unie, notre pays reste uni et le PTB est uni.
Oui, nous sommes un parti national, et j’en suis fier. Nous sommes un. Wij zijn één.
Chers camarades,
Tout au long de la campagne, j’ai porté le triangle rouge de l’antifascisme sur le revers de ma veste... Le triangle rouge de l’antifascisme.
Parce que la bête immonde est de retour, et la responsabilité des partis traditionnels est énorme.
Faire travailler les gens plus longtemps, tromper les gens, tous les partis traditionnels sont responsables de cela.
Nous sommes des antifascistes, partout sur le terrain. En discussion avec les gens qui se sentent abandonnés, avec des gens qui ont du mal à s’en sortir. Nous allons aussi à leur rencontre.
Les riches d’abord, c’est le Vlaams Belang. Un parti qui dresse les gens les uns contre les autres pour servir l’ordre établi.
No Pasaran, camarades.
Pasaremos.
Parce que la bonne nouvelle, c’est qu’il y a aussi une alternative sociale, partout dans le pays, un parti social des rebelles au grand cœur, un parti qui est vraiment du côté du peuple.
Chers amis et camarades, la journée a été longue. Je ne savais pas ce que cela allait donner. J’étais presque sûr qu’on pouvait le faire. Mais on n’est jamais tout à fait sûr.
J’ai été m’asseoir cet après-midi, le long de l’Escaut. Et j’ai réfléchi : quel que soit le résultat, il y a une chose dont je ne doute pas. C’est vous.
Quelle dynamique, quel enthousiasme, quel engagement ! Et j’aimerais commencer par applaudir tous les bénévoles et les responsables qui ont travaillé dans toutes les provinces, souvent dans l’ombre, souvent dans des circonstances difficiles.
Des gens qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Tellement de gens. C’est une si belle fête.
Chers amis,
On va faire la fête.
Et puis nous allons continuer, en tant que locomotive de la gauche...
Ce sont des gens qui changent les choses, des gens ordinaires, des gens extraordinaires qui agissent ensemble...
Nous ne pouvons le faire qu’ensemble. C’est un autre appel chaleureux : devenez membre du PTB. Rejoignez-nous, rejoignez un groupe de base,
Ensemble, nous avons un monde à gagner !
Chers amis, chers camarades,
C’était une aventure fantastique. Ce fut un privilège de mener cette campagne avec vous.
Nous avons lutté ensemble. Nous avons gagné ensemble
Ce soir, on fait la fête ensemble. A Anvers, à Bruxelles, à Liège, à Gand, à Namur...
Un tout grand merci ! »