Robin Bruyère sera tête de liste aux élections communales

Robin Bruyère sera tête de liste aux élections communales

19 août 2024

Chef de groupe et tête de liste : « une décision assez logique et 
un choix collectif »


Le jambois de 31 ans, jeune papa, va tirer la liste du PTB pour le scrutin du 13
octobre dans la capitale wallonne. « C’est le fruit d’une réflexion collective qu’on
a mené avec l’équipe provinciale. Je suis fier d’avoir la confiance de
l’équipe. Il y
avait une certaine logique puisque j’étais déjà chef de groupe au
conseil communal,
que nous avons de bons retours de notre travail politique ici
à Namur, et que nous
sortons d’une bonne campagne où le PTB a progressé par
rapport aux élections de
2018 et 2019 » explique le jeune élu. Le PTB est en effet
passé de 11,27 % à 11,49 %
à Namur ville le 9 juin, passant de 6ème à 4ème parti au
niveau communal.

Le seul travailleur tête de liste à Namur : « c’est ça le PTB »
 
Robin Bruyère est cheminot depuis 2019. « Je travaillais ici en gare de Namur jusqu’en
août 2023, où je suis devenu député fédéral. Dès le départ nous avions
décidé que je
ne prolongerai pas mon mandat politique. Après les élections du 9
juin, j’ai repris le
travail à la gare de Namur. Je suis très heureux de retrouver
les collègues, et reprendre
mon travail au service des voyageurs. Au PTB, on envoie
des travailleurs dans les
parlements pour y porter la voix de la population. Mais on estime aussi que la politique
ne doit pas forcément être
un métier, et que lorsqu’un mandat se termine un de nos
élus retourne à la vie de
tous les jours, auprès des travailleurs. Je suis fier de ce
fonctionnement, qui
nous rend authentiques et permet que le PTB soit le parti qui est
toujours du
côtés des gens » estime l’ancien député. Maintenant que tous les partis ont
dévoilé leurs têtes de liste à Namur (Ecolo Namur vient également de le faire ce 22
août), on peut constater que seul le PTB a une tête de liste qui travaille en dehors de la
politique. « MR, Engagés, PS, Ecolo,… Tous les partis traditionnels ont choisi des
politicien professionnels comme figures de proue: échevins, attachés parlementaires,
mandataires rémunérés, le bourgmestre, ... Je suis fier d’être le seul travailleur. C’est
ça le PTB » témoigne notre chef de fil cheminot.


Le vote PTB sera le seul vote pour s’opposer à la politique de
Prévot qui donne des millions pour le bling bling et les barons
de l’immobilier mais rien pour les besoins des Namurois


Concernant les ambitions et les priorités du PTB pour les communales, Robin
Bruyère annonce la couleur : « nous voulons continuer sur notre lancée du 9 juin,
et voir le PTB progresser à Namur par rapport à 2018. Nous voulons envoyer le
signal qu’à Namur aussi les travailleurs font entendre leur voix, et qu’ils veulent
un changement de cap face à une politique qui roule toujours pour les plus riches »
dénonce le porte-parole du parti de gauche. « La majorité dépense sans compter pour
des grands travaux qui n’en finissent pas, et des choix bling bling comme le
téléphérique qui a vu son coût exploser pour dépasser 17 millions d’euros. Des
dizaines de millions d’euros d’argent public pour ça, et après on nous dit que
c’est la crise, et qu’on n’a pas l’argent pour assumer les promesses aux namurois »
estime le porte parole du PTB, avant de poursuivre. « Maxime Prévôt avait promis 4
piscines pour se faire réélire en 2018, il n’y en a plus qu’1 et demi en 2024
(celle de Jambes étant en travaux depuis longtemps, et on ne sait jusque quand).
Il a promis de ne pas augmenter les taxes, mais les taxes sur les habitants ont
augmenté de 20 % à Namur ces 5 dernières années. La taxe égoûts, la taxe poubelle,
les frais de garderies et de repas scolaires ont toutes augmenté. Ils ont supprimé
des places de parking et instauré une scan-car qui harcèle les automobilistes qui
ne trouvent pas de place, pour récupérer 1/2 million d’euros par an sur leur dos.
Et ça suffit »,
estime notre chef de groupe. « A Namur, la situation politique s’est
clarifiée ces dernières années : il y a le projet de la ville de Prévot. Une ville livrée
aux barons de l’immobilier, où les taxes augmentent, où les services publics diminuent,
où la crise sociale frappe les plus fragiles et où l’insécurité augmente. Et la vision du
PTB, à l’opposé complet. Une ville où on investit dans les services publics, des bus,
une police de proxmité, engager du personnel communal pour l’entretien des parcs et
jardins. Une ville où la pression fiscale est transférée sur les grandes entreprises et pas
les Namurois. Il est dommage de voir que peu à peu, tous les partis se sont pliés à la
logique imposée par Maxime Prévot. Même le PS maintenant toque à la porte des
Engagés, ne critiquent presque rien de la politique actuelle, en espérant que faire les
yeux doux suffira pour remplacer Ecolo comme 5ème roue du carrosse du bourgmestre.
C’est un calcul électoraliste où une fois de plus la gauche va abandonner ses principes
en échange de postes. C’est un mauvais choix car c’est ce qu’Ecolo fait depuis 12 ans,
regardez où nous en sommes : ils avaient l’échevinat responsable de détruire le Parc
Léopold pour y installer le centre commercial,
ils ont eu l’échevinat de l’enseignement
et
ont augmenté les prix des garderies, des repas scolaires ont raser une école, ils ont
l’échevinat du logement
et on ne cesse de voir la part du logement public diminuer
depuis 12 ans, etc. Finalement, le choix politique est simple : tout qui est satisfait de la
politique actuelle de la ville peut voter directement pour Maxime Prévot. Tous ceux qui
ne sont pas d’accord et veulent une ville qui tourne pour les gens, peut
voter PTB »,
avance Robin Bruyère.



La priorité du PTB à Namur : Un tax shift social pour protéger le
pouvoir d’achat des Namurois et faire payer la crise aux
multinationales et aux super-riches


Le PTB a lancé début 2024 une enquête auprès de 1500 Namurois, afin de connaître
leurs priorités. « Nous présenterons notre liste de candidats ainsi que les
résultats de notre enquête ce week-end devant nos membres et sympathisants.
Les 4 thèmes qui ressortent le plus seront nos 4 priorités pour changer Namur,
en faveur des habitants, et pas des grands promoteurs privés ». « Ce que je peux
déjà vous dire, c’est que près d’1 namurois sur 2 a répondu que sa première
priorité était le pouvoir d’achat qui chute. C’est pour cette raison que notre priorité sera
un tax shift social, Nous voulons
prendre 5 millions d’euros par an de la poche des
grandes entreprises, des banques,
des multimillionnaires, et alléger ainsi la pression
fiscale sur les travailleurs.
On veut par exemple supprimer la taxe égoûts, et rendre les
sacs poubelles
gratuits. C’est 100€ nets dans la poche des gens, et sans aucun impact
financier
pour les finances communales puisque en échange on créerait une taxe sur
les grandes surfaces de bureaux (visant les assurances, grandes banques) qui n’existe
pas chez nous. C’est une question de choix politiques. Ca suffit de protéger

toujours les mêmes et de présenter l’addition aux travailleurs » conclut la tête de
liste du parti de gauche.