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La Grande Enquête : un dialogue unique avec 1.040 Namurois

La Grande Enquête : un dialogue unique avec 1.040 Namurois

Fin octobre, le PTB a lancé le plus grand sondage jamais réalisé sur Namur. Durant quatre mois, des dizaines de membres du parti de gauche ont bravé les temps d’automne et d’hiver pour soumettre une quarantaine de propositions à plus de 1000 personnes.

Les résultats de cette Grande Enquête nous donnent une vue unique sur le regard que le Namurois porte sur sa ville.

Avec la Grande Enquête, le PTB a proposé un questionnaire consistant aux Namurois. On leur a demandé d’indiquer les trois thèmes les plus importants pour la ville, et, pour dix thèmes, de choisir la meilleure parmi quatre propositions. De nombreuses personnes ont aussi fait eux-mêmes de nouvelles propositions. On devait aussi marquer son accord ou son désaccord avec deux thèses sur la politique de la Ville. En moyenne, les répondants ont eu besoin d’un quart d’heure pour répondre à la Grande Enquête, ce qui fait un total de 260 heures de dialogue.
1.040 Namurois ont pris le temps de donner leur avis au PTB. La plus grande partie (66 %) a rempli un formulaire papier au marché de Jambes ou de Namur, lors d’une des nombreuses sorties du PTB dans les quartiers du grand Namur (Jambes, Salzinnes, Bomel, Vedrin,...) ou tout simplement en famille, chez des amis, connaissances ou collègues. 357 personnes ont donné leur avis sur le site du PTB, un signe de l’impact grandissant du parti sur la toile.

Les résultats de l'enquête au format PDF


L’emploi, la pauvreté et le logement sont les grandes priorités
La constatation la plus frappante de la Grande Enquête est l’importance que le Namurois donne à l’emploi. Près de six Namurois sur dix placent l’emploi dans leur top 3 des thèmes les plus importants. Même si la commune a relativement peu de leviers par rapport à cette matière, elle a tout de même certaines possibilité d'action en créant plus d'emploi public.

La seconde priorité des Namurois est la lutte contre la pauvreté. 44 % des interrogés la mentionnent et 36 % la place en première position. A la troisième place (40 % des interrogés) vient la problématique du logement.

Que la lutte contre la pauvreté et le logement prennent une place si importante est remarquable, mais pas inattendu. A Namur, de plus en plus d’enfants grandissent dans la pauvreté. Le nombre de familles aidées par le CPAS ou des associations comme Une Main Tendue et le Resto du Cœur, sont en augmentation constante. Quant au logement, chacun sait que tant les loyers que les prix de vente ont explosé. Des Namurois aux revenus modestes ou des jeunes couples qui veulent s’installer sont obligés de quitter la Ville vers la Basse-Sambre ou l’Entre-Sambre-et-Meuse. Tout ceci touche tout le monde, jeune ou vieux, fortement éduqué ou non, habitant de Namur, Jambes ou des villages périphériques.

« Inventaire des immeubles non occupés : la Ville doit racheter les bâtiments, les restaurer, puis les louer à des prix démocratiques » est la revendication la plus populaire de cette Grande Enquête. Presque la moitié (46 %) des Namurois ont choisi cette proposition. Clairement, les Namurois n’acceptent pas que de nombreux bâtiments (privés ou publics) sont vides alors que des gens doivent dormir à la rue. Les Namurois attendent aussi une politique active de la Ville pour créer des emplois de proximité. 39 % des personnes interrogées soutiennent la proposition « Plus de services de proximité publics : crèches, garderies, maisons médicales, maisons de repos,… ».

Le PTB estime que c’est un signal positif que tant de Namurois veulent engager le combat contre la pauvreté et pour plus de logements de qualité. Il en fera ses principaux thèmes de la campagne avec les massages suivants : « Les Namurois méritent mieux que la pauvreté » et « Un logement à l’abandon ? On prend ! ».


Les autres priorités des Namurois
Après l’emploi, la pauvreté et le logement, d’autre thèmes préoccupent les Namurois. D’abord la sécurité (indiquée par 29 % des personnes sondées), ensuite l’environnement et la propreté (27 %), la gestion financière et les impôts (25 %), et enfin la mobilité (25 %). Ici aussi, il y a peu de différences entre les différents groupes de la société, même si, par exemple, les thèmes de la mobilité et l’environnement touchent plus les personnes ayant un diplôme de l’enseignement supérieur, tandis que la sécurité et l’emploi sont une préoccupation majeure des gens ayant seulement un diplôme de l’école primaire ou secondaire.


Le Namurois veut une Ville active
Trois quarts des Namurois qui ont participé à la Grande Enquête sont d’accord avec la thèse « La Ville doit s’occuper du logement, de la petite enfance et des maisons de repos, et ne pas laisser cela aux promoteurs privés. » C’est pourtant la politique poursuivie par la Ville, qui se voit ainsi désavouée par une partie importante de la population. Les Namurois n’acceptent pas de voir des lotissements privés et des appartements de standing pousser comme des champignons, alors que le logement public ne suit pas. Et il en va de même pour les maisons de repos. Clairement, la population attend ici de la ville qu’elle se ressaisisse. Le PTB en fera une priorité pour la prochaine législature.
Plus de la moitié (58 %) des Namurois se dit aussi insatisfait de la politique menée par la majorité cdH-MR-Ecolo en place à la Ville depuis 2006. Un quart ne s’exprime pas et seulement 14 % se dit satisfait.


Les propositions les plus populaires
Pour le choix des propositions par thème, ce sont clairement les mesures sociales qui emportent le soutien des Namurois. Après « Inventaire des immeubles non occupés : la Ville doit racheter les bâtiments, les restaurer, puis les louer à des prix démocratiques » (thème du logement, 46 %), suivent « Sanctions éducatives rapides pour les petits délits, basées sur la réparation des dégâts et l'aide aux victimes » (sécurité, 44 %), « Renforcer l’offre du TEC : plus de bus en soirée (au moins jusque minuit), le week-end et vers les villages périphériques » (41 %), «  Plus de services de proximité publics : crèches, garderies, maisons médicales, maisons de repos,… » (39 %) et « Adapter les taxes et impôts aux revenus des ménages pour que les riches paient plus et les pauvres moins » (38 %).

Les propositions les plus choisies par thème sont :
- Emploi : Sanctions éducatives rapides pour les petits délits, basées sur la réparation des dégâts et l'aide aux victimes
- Pauvreté : Adapter les taxes et impôts aux revenus des ménages pour que les riches paient plus et les pauvres moins
- Logement : Inventaire des immeubles non occupés : la Ville doit racheter les bâtiments, les restaurer, puis les louer à des prix démocratiques
- Sécurité : Sanctions éducatives rapides pour les petits délits, basées sur la réparation des dégâts et l'aide aux victimes 
- Environnement et propreté : Créer des espaces verts et des terrains de jeu dans chaque quartier
- Mobilité : Renforcer l’offre du TEC : plus de bus en soirée (au moins jusque minuit), le week-end et vers les villages périphériques
- Gestion financière et impôts : Supprimer les taxes égouts et propreté publique
- Jeunesse, culture et sports : Développer les espaces de jeu et de sport dans les cités, selon les envies des jeunes
- Participation : Plus de droits pour les citoyens d’interpeller les autorités communales
- Urbanisme et commerce : Projet de marché couvert intégrant le parc Léopold pour favoriser les producteurs locaux.

 

Nous ne nous arrêtons bien sûr pas là !
Nous traduisons l’apport des Namurois en un programme complet et largement porté pour notre Ville : un scénario social et durable pour une Ville à la mesure des gens. Nous le réaliserons avec vous. Rejoignez-nous et donner de la force à notre campagne !